J’ai besoin d’avoir envie, d’avoir des rêves, sans désir point d’élan ! C’est ce désir qui va donner de la puissance à mon action. Plus mon intention est précise et vivante, plus mon action sera orientée, inspirée et donc puissante. Je l’appelle aussi le temps de l’enfance : l’enfant est ouvert, curieux et se nourrit de toutes ses découvertes pour construire sa représentation du monde, pour y trouver sa place. Tout est possible, tout est enthousiasmant. Souvent pourtant, (pour tenter de le protéger ?) nous l’éduquons bien vite à la méfiance, au scepticisme, voire au cynisme : arrête de rêver, reviens sur terre, ne te fais pas d’illusions, vivre c’est très sérieux ! Quel gâchis ! Et si nous leur laissions une chance de rêver leur vie et de la vivre vraiment ? Et si nous cessions d’avoir peur pour eux ? Et si nous reprenions à l’âge adulte le cours de nos rêves, pour mieux orienter le cours de notre vie et de nos actions ?